Dans la Bible, parce que les Israëlites ont été étrangers au pays d’Egypte, ils doivent à leur tour apprendre à aimer et accueillir l’étranger, pourvu que celui-ci place sa foi dans le DIEU d’Israël tout comme Ruth la Moabite, qui s’exprima ainsi: « ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. »
Pourtant un sondage démontre qu’en Israël, l’écrasante majorité des Israëliens d’origine Ethiopienne se sentent discriminés, à hauteur de 90% au niveau institutionnel, et à hauteur de 87% dans leurs relations avec leurs concitoyens.
Déjà en 2007, les médias israéliens ont fait état de plusieurs cas de « ségrégation » dans le système scolaire à l’encontre des Falachas, ces Juifs d’Éthiopie dont Israël a sponsorisé l’immigration depuis plusieurs décennies.
C’est ainsi qu’une école religieuse de Petah Tikva – une banlieue déshéritée de Tel Aviv – a dispensé des cours séparément à quatre élèves qui étaient d’origine éthiopienne, mais nés en Israël; leurs récréations n’avaient pas lieu en même temps que les autres élèves, au motif qu’ils n’étaient pas jugés suffisamment religieux.

Les champs d’actions dans lesquels ces Israéliens d’origine africaine se sentent discriminés comprennent l’éducation (63 %), l’emploi (61 %), l’attitude de la police (42 %) et les administrations (21 %).
Pourtant, dans la plupart des cas, ces derniers refusent de porter plainte parce qu’ils ne croient pas qu’ils seront aidés, se sentant totalement rejetés par le pays qui les accueille pourrtant.
Des heurts avaient déjà éclaté en 2015 entre plusieurs centaines ces juifs éthiopiens et la police israélienne: les manifestants étaient venus protester contre le passage à tabac d’un soldat issu de leur communauté par un policier Israëlien, et dénoncer déjà les discriminations dont ils s’estimaient victimes.
Cette confrontation sans précédent intervenait après la diffusion d’une vidéo filmée par une caméra de vidéosurveillance dans une rue de Holon, une commune située au sud de Tel Aviv.

Sur ces images, on voit le jeune soldat d’origine éthiopienne, Damas Pakedeh, être pris à partie par un policier qui lui demande de s’éloigner avant de le rouer finalement de coups, visiblement exaspéré par sa réticence à obtempérer.
Le 1er juillet 2019, le décès d‘un jeune homme âgé de 19 ans originaire d’Éthiopie tué par le tir d’un policier hors service, lors d’une altercation, avait de nouveau entraîné des manifestations violentes dans tout le pays.
Les protestataires dénoncaient alors une « discrimination systématique » dans le pays, prions pour la paix en Israël au-delà des origines, au Nom Puissant de YAHUSHUA Ha MASHIACH.